Qr-Code Cour d’honneur

Cour d’honneur – Le portail

Batiments en
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Dessin de Francis Acin
(promotion 1967-1972)

    Cet arc monumental est soutenu par deux pilastres en marbre protégés par deux chasse-roues piriformes. Le linteau de cette porte est un arc dont le chef portait certainement un blason enlevé en 1789. Cet arc supporte une architrave et une frise sans motifs décoratifs. Le centre de ce fronton possède un médaillon, flanqué par des plaques de marbre en forme de triangle-rectangle. Ce médaillon devait encadrer un blason ou des inscriptions grattées en 1789. De part et d’autre du fronton on voit deux motifs en forme d’urne.

    Les deux vantaux de la porte en bois sculpté s’ouvrent sur une embrasure découpée en accolade. Deux panneaux de bois surmontent la porte jusqu’au cintre : sur le premier, qui remonte à la construction du portail, on voit en son milieu une coquille. Le second, remplacé vers 1920 en raison de sa vétusté, portait, sculpté dans la masse, un grand livre ouvert.

Source : LESCAR – Le collège des Barnabites des origines au XIXème siècle – Maurice COUSTAU

Batiments en
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    Tout un symbole des années de M. Berthoul (directeur de l’École Normale de 1948 à 1971) que ce portail d’honneur, largement ouvert, que nous empruntions quasiment à notre guise, un portail rarement fermé (à clé du moins).

    C’était sans doute une volonté délibérée de celui que nous appelions le “Patron” qui écrivait : “… le vrai travail, celui que sans vaines proclamations je souhaitais voir s’accomplir en lui [le normalien] c’était bien (…) une certaine libération permettant l’accès véritable au statut solide de l’homme adulte afin que je puisse lui dire (…) : “Sois libre, et sois heureux !

L’Ecole Normale et ses maîtres – 1845-1977 – Chap. L’École Normale de 1948 à 1971 par R. Berthoul

Cour d’honneur – L’espace

    Datée de 1867, sans doute l’une des plus anciennes photos de l’École Normale et de la d’honneur. Autour du directeur, professeurs, maîtres-adjoints, élèves-maîtres, aumônier, personnel de service, élèves de l’école annexe.

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Cour d’honneur – L’escalier

    Pendant longtemps, les photos de promotion ont été prises au pied de l’escalier d’honneur. Au-tour des symboles culturels, directeurs, professeurs, élèves, posent en costumes ou uniformes, avec tout le sérieux qui sied à la solennité de l’endroit.

    Avec le temps, les tenues seront plus décontractées et les photos de promotions seront prises sur l’escalier au pied de la façade sud, face aux jardins.

Promo
Promo
Promotion 1905-1908
Promotion 1949-1953
Batiments en
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    L’escalier d’honneur de dix-sept marches à double révolution, muni d’une rampe en fer forgé, débouche sur la porte d’entrée du premier étage : deux vantaux surmontés d’un imposte sculpté.

    L’arc de la porte est en anse de panier, les montants sont en marbre. La clef est surmontée par un blason dont la table d’attente porte une croix en exergue.

    Au-dessus de la croix, on voit une tête, barbue et chevelue, non identifiée (Saint-Paul, patron des moines Barnabites ? ), encadrée à droite par un livre fermé, à gauche par un flambeau. Sur les flancs du blason en pierres sculptées, des traces de dorure et de polychromage sont encore apparentes.

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    De 1940 à 1944, l’Ecole Normale de Lescar connut ses années noires. Après la défaite de 1940, on fit de l’école laïque et de ses maîtres les boucs émissaires de tous nos malheurs. On déplaça, on suspendit, on révoqua. Pour l’enseignement public, ce fut un temps d’épreuves et d’humiliations.

    Les Ecoles Normales furent supprimées pour raison politique, les futurs maîtres firent leurs études dans les lycées. Une seule année de formation professionnelle les regroupait dans un Insti-tut pédagogique, implanté ici même. En 1942, les nazis envahirent la zone sud. Ils vinrent périodi-quement visiter l’Ecole Normale dans le but de l’occuper. Les locaux, réquisitionnés, furent affectés à d’autres tâches, notamment aux services des Chantiers de Jeunesse.

Histoire occupation
Histoire occupation
Histoire occupation

    Dès la Libération, après la levée de la réquisition, L’Ecole Normale put se réinstaller dans ses murs. Son état était déplorable. Il fallut trouver un local d’attente : la Villa Formose, à Pau. Cette installation fut provisoire. A partir de 1946, un vaste projet de rénovation et d’agrandissement fut entrepris pour répondre aux besoins nouveaux. Le bâtiment central fut conservé, les ailes est et ouest furent totalement reconstruites.

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